Grâce au soutien du Fonds Social Européen (FSE), géré localement par le Conseil Départemental de la Drôme, de Pôle Emploi et d’Agefos PME et grâce à la coordination de l’association Le Moulin Digital, 11 animateurs contribuent à l’animation de Tiers lieux en Drôme.
Pour une heure comme pour un mois, avec ou sans engagement, les espaces de coworking permettent à des indépendants, des salariés et des demandeurs d’emplois de venir travailler de manière flexible & collaborative. Au-delà des équipements mutualisés, c’est l’animation de ces lieux qui est essentiel pour permettre d’échanger entre professionnels, découvrir de nouvelles choses et se former aux nouveaux modes de travail.
Le point de départ : le recrutement et la formation de 3 mois
Le recrutement de ces nouveaux animateurs a ciblé des personnes alors éloignées de l’emploi. Après les épreuves de test, 12 personnes ont été retenues pour suivre une formation de 350 heures au Greta Viva 5 à Valence et à Crest spécialement conçue pour le besoin.
L’objectif de la formation est de rendre ces animateurs polyvalents afin de favoriser et d’accompagner le travail collaboratif dans les espaces de co-working, les centres de ressources numériques, les espaces publics internet, les laboratoires de fabrication numérique (Fab-lab) et de façon plus générale les « tiers lieux ». Par ailleurs, ces espaces sont soutenus par le Conseil Département de la Drôme dans le cadre d’un appel à projet lancé en 2015.
Sur les 12 personnes recrutées, 6 sont des hommes et 6 des femmes, âgés de 25 à 53 ans.
Leur mission est d’être :
A l’occasion de la signature des contrats, Monsieur Patrick Labaune, président du Conseil Départemental de la Drôme, était même venu donner ses encouragements :
👍🏻 Tous mes encouragements aux 12 animateurs qui intègrent les espaces de #coworking de la #Drôme ! #numérique#CD26pic.twitter.com/12LYk5OGf8
— Patrick Labaune (@patricklabaune) 18 mars 2016
Le bilan après une première année
Le bilan à l’issue de cette première année est positif.
Les animateurs soulignent les nombreuses compétences acquises au cours de la formation et pendant l’exercice de leur métier, la force de l’équipe d’animateurs qui permet une réelle entraide et le développement de leur réseau professionnelle. La rémunération CUI-CAE étant basse (SMIC sur une base de 30h hebdomadaire), certains animateurs ont développé une activité entrepreneuriale à côté en autoentrepreneur ou en Coopérative d’Activité et d’Emploi. Bien que deux animateurs aient regretté le manque de reconnaissance de la part de leur structure d’accueil, tous en trouvé du sens dans ce métier.
Les structures accueillantes sont également satisfaites car leur situation économique ne leur permettait pas de recruter un animateur. Le dispositif leurs a donc permis de développer leur activité mais aussi de nouveaux projets vers lesquels les structures ne pensaient pas aller. Animateur d’espace de travail collaboratif est un métier nouveau et qui compte sur une prise d’initiative importante. A l’exception d’une structure, les responsables ont trouvé les animateurs pertinents en matière de communication, d’animation, d’initiatives et d’implication auprès des usagers.
En ce qui concerne le lien entre le Moulin Digital, les structures accueillantes et les animateurs, tous soulignent la qualité du travail de coordination, de suivi et d’écoute fourni par le Moulin Digital. Pour le coordinateur d’espace, la position de « donneur d’ordre » sans être l’employeur pouvait être complexe à gérer.
A l’issue de cette année :
En conclusion, malgré les difficultés rencontrées par le Pôle Numérique, cette année a été enrichissante et les animateurs ont développé de belles actions. Nous pouvons citer :
Les perspectives du dispositif
Les structures acceuillantes et le Moulin Digital souhaitent travailler ensemble sur les questions suivantes :
A suivre !